L'invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 donne "le sentiment" d'un "acharnement" contre Nicolas Sarkozy, selon Christian Estrosi, député UMP des Alpes-Maritimes et maire de Nice invité dimanche du Grand Rendez-vous Europe 1/ i>Télé/ Le Parisien-Aujourd'hui en France. Selon l'élu, il existe "un système organisé pour empêcher le retour" de l'ancien chef d'Etat sur la scène politique.
"C'est à la fois un sentiment d'acharnement, (…) il ne faut pas prendre la décision du Conseil constitutionnel comme un acharnement mais quand vous prenez Bettencourt dont on voit que ça fait plouf, si vous rajoutez Khadafi, si vous rajoutez les sondages, si vous rajoutez l'affaire Tapie, et maintenant la décision du Conseil constitutionnel, comment vous ne voulez pas que les Français et les Françaises ne prennent pas tout ça comme une sorte d'acharnement ?", a-t-il demandé. C'est "une accumulation de décisions fait que qu'ils [les Français] le ressentent comme ça."
"La seule préoccupation de M. Hollande aujourd'hui, qu'elle est-elle ? Celle de voir le retour d'une personnalité politique comme Nicolas Sarkozy sur le devant de la scène", a estimé Christian Estrosi. "Oui, j'affirme qu'il y a aujourd'hui un système organisé pour pouvoir empêcher retour de Nicolas Sarkozy s'il le souhaite ou le désire. (…) Je ne dis pas avec la complicité [des juges] puisque je vous ai dit que je le respectais, je peux vous parler de sentiment et de perception des Français."