L'ONG Transparency International (TI) a demandé lundi que Robert Bourgi, qui accuse Jacques Chirac d'avoir reçu des fonds occultes de chefs d'Etat africains, soit entendu "au plus vite" dans le cadre de l'enquête sur "les biens mal acquis" en France par trois d'entre eux, a-t-on appris auprès de son président.
"Il est absolument clair que M. Robert Bourgi dispose d'éléments d'information précis sur les conditions dans lesquelles ces trois chefs d'Etat, leur famille, leur clan ont fait l'acquisition d'un certain nombre de biens immobiliers en France", écrit l'avocat de TI France, William Bourdon, dans une lettre aux juges d'instruction consultée par l'AFP.