L’INFO. Nicolas Sarkozy a vivement dénoncé jeudi les "mensonges répétés de François Hollande" et la politique du chef de l'Etat et de Manuel Valls, prédisant "beaucoup plus de chômeurs" fin 2015, jeudi sur Europe 1. Un constat qui pourrait faciliter l’alternance politique en 2017. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il sera inévitablement le candidat de l’UMP à la présidentielle.
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S'il a dit travailler pour une "alternative" à l'exécutif actuel, l'ancien président (2007-2012) a cependant assuré que sa candidature à l'élection présidentielle de 2017 n'était "pas obligatoire". "Si ce n'est pas moi, ce n'est pas moi", a-t-il dit, alors qu'Alain Juppé a d'ores et déjà fait part de son intention de concourir à la primaire.
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"Je ne suis pas persuadé d’être le meilleur en tout". A-t-il autant envie que lors de sa campagne de 2007 ? "J’espère vous avoir montré en répondant à vos questions que j’avais toujours l’envie… Ma candidature n’est pas obligatoire car je ne suis pas persuadé d’être le meilleur en tout. Vous voyez, j’ai changé… Elle n’est pas obligatoire car je ne suis pas certain d’être celui qui sera le mieux à même de mener ce combat". Et Nicolas Sarkozy de finir par une pirouette : "mais pas obligatoire, cela ne veut pas dire qu’il est obligatoire que je ne sois pas candidat. Faites attention monsieur Sotto, peut-être qu’un jour, vous me retrouverez…" Il a donc envie de gagner ? "Envie, non… Devenir président, ce n’est pas une envie ou un caprice, c’est une charge."
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Sarkozy : "Si on ne peut pas convaincre sa...par Europe1fr