Pour Alexandre Kara, chef du service politique d'Europe 1, "il a fallu faire un choix, ça a été Moscovici".
Éjectés. Pierre Moscovici et Vincent Peillon sont les deux grands perdants du gouvernement mené par Manuel Valls et annoncé mercredi matin. Pierre Moscovici a en effet été évincé de Bercy, au profit d'Arnaud Montebourg, tandis que Vincent Peillon laisse sa place au ministère de l'Education à Benoît Hamon. "Une claque magistrale", analyse Alexandre Kara, chef du service politique d'Europe1.
L'ANALYSE. "Pierre Moscovici n'a pas réussi à s'imposer à Bercy. On savait qu'il était 'l'homme malade' du gouvernement", poursuit-il. "Les ministres ensemble ne s'entendaient pas. Il fallait donc en sacrifier un. On a vu le rapprochement qui s'est opéré entre Arnaud Montebourg et Manuel Valls [nommé Premier ministre lundi] donc on savait que ce ne serait pas Montebourg. Il a fallu faire un choix, ça a été Moscovici", ajoute-t-il, précisant que cet arbitrage avait été décidé au dernier moment : "jusqu'à ce matin, on cherchait l'homme idoine pour aller aux Finances et finalement Michel Sapin a accepté".
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REMANIEMENT - Un timing très, très serré
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