Mise au point. "Je n'ai participé, ni de près ni de loin, à la campagne présidentielle de 2012". C'est en ces termes que Bastien Millot, cofondateur de Bygmalion et chroniqueur du Grand direct des médias d'Europe1 a réagi sur notre antenne aux accusations du Point visant Jean-François Copé et la société Bygmalion ."C'est la filiale de Bygmalion, Event & cie, qui a organisé les fameux meetings. Or cette filiale existe depuis des années et ses équipes sont reconnues comme extrêmement professionnelles", a rétorqué le dirigeant de Bygmalion dans le Grand direct des médias d'Europe1.
"L'affaire". Le président de l'UMP est soupçonné de favoritisme par l'hebdomadaire le Point, qui en fait sa Une jeudi. Il aurait fait appel à l'agence de communication Bygmalion, appartenant à deux de ses proches et anciens collaborateurs, Bastien Millot et Guy Alves, pour organiser les meetings de la campagne présidentielle de 2012. Le hic : il aurait également facturé cette prestation à des prix bien plus élevés que la normale.
"Stop aux rumeurs". "Parfois, il arrive à la presse d’exagérer. C'est peut-être le cas ce matin", estime Bastien Millot, demandant "stop aux rumeurs, aux amalgames, aux raccourcis et aux affabulations." "C'est extrêmement caricaturant de dire que Bygmalion est une officine travaillant pour un seul homme. Bygmalion existe depuis cinq ans. Elle est tout sauf opaque", poursuit-il. Selon le dirigeant, l'article du Point a été commandé par "la direction d'un journal qui a une histoire un peu compliquée avec Jean-François Copé". "J'ai rencontré les journalistes. Mais je ne m'attendais pas à un agglomérat aussi mis en scène de sujets qui, sur le fond, n'ont pas d'authenticité", conclut-il.