"Une mauvaise soirée" pour Lassalle

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REACTIONS - Retrouvez les principales déclarations après l’annonce des résultats du premier tour.

François Fillon. "Rien n'est joué pour le second tour dans de nombreuses régions", a assuré Le Premier ministre dans une déclaration officielle. "Je demande à tous les électeurs de la majorité présidentielle de se mobiliser", a-t-il ajouté.

Frédéric Lefebvre. "Rien n'est joué", a renchéri le porte-parole de l'UMP, assurant que son parti et le PS "au coude à coude", dans une interview à l’AFP.

Nathalie Kosciusko-Morizet. "En politique la dynamique prime sur l’arithmétique", a assuré la secrétaire d’Etat sur Europe 1.

Xavier Bertrand. "On avait entendu parler d'un vote sanction, il est où le vote sanction ?", s’est interrogé le secrétaire général de l’UMP.

Rama Yade. "Le triomphalisme affiché par mes voisins (lors du débat télévisé) m'étonne beaucoup", a déclaré la secrétaire d’Etat, n°2 sur la liste UMP dans les Hauts-de-Seine.

Eric Besson. "L’hypothèse d’un vote sanction ne peut être retenu vu le taux d’abstention", a assuré le ministre de l’Immigration sur Europe 1. Avant de reconnaître : "Ce n’est quand même pas une bonne soirée pour la majorité".

Laurent Wauquiez. Il n’y a qu’"un seul vainqueur par KO, l'abstention", a estimé pour sa part le secrétaire d’Etat à l’Emploi, interrogé par l’AFP. Mais, au second tour, "on entre dans la phase deux de l'élection, on va avoir une offre politique claire sans 'combinazione', celle de la majorité, et de l'autre côté des alliances de carpes et de lapins".

Rachida Dati. L’UMP doit "se mobiliser" et "reprendre (ses) fondamentaux" pour éviter de "se retrouver encore une fois avec des électeurs qui se sentent abandonnés" et votent Front national, a estimé l’eurodéputée.

François Hollande. Le PS "est le premier parti de France", a calculé l’ancien Premier secrétaire du PS, sur TF1.

Martine Aubry. "Ce résultat, c'est d'abord pour nous des devoirs : celui de rassembler la gauche. Dès ce soir, nous allons y travailler pour confirmer ce succès dimanche prochain au second tour", a ajouté l’actuelle Première secrétaire, dans une déclaration officielle.

Ségolène Royal. La présidente sortante de Poitou-Charentes a analysé un résultat à "double-sens", un "vote d'adhésion à l'égard des présidents de région" et un "vote-sanction" contre le gouvernement.

Georges Frêche. En Languedoc-Roussillon, le président sortant, exclu par le PS, a estimé que son score était un "désaveu cinglant" pour la direction nationale du Parti socialiste.

Daniel Cohn-Bendit. "La gauche peut remporter toutes les régions", a certifié le chef de file d'Europe Ecologie, sur TF1.

Cécile Duflot. L’accord en cours de négociation pour le second tour avec le Parti socialiste sera "exigeant" et "fondé sur le respect réciproque", a d’ores et déjà promis la tête de liste d'Europe Ecologie en Ile-de-France, sur Europe 1.

Jean-Marie Le Pen. "C’est un succès pour le FN qui était annoncé comme mourant", s’est félicité le président du FN sur Europe 1. "C’était un erreur de penser qu’il auraient une fidélité à Sarkozy alors que celui-ci n’a pas été fidèle à ses promesses", a-t-il ajouté.

Marine Le Pen. Les Français "ont remis clairement le Front national dans le jeu", a commenté la vice-présidente du FN, sur France 2.

François Bayrou. "Etre minoritaire c'est une déception", a commenté le président du MoDem.

Jean Lassalle. "Le MoDem a passé une mauvaise soirée mais nous sommes habitués", a lancé le chef de file du MoDem en Aquitaine, sur Europe 1.

Alain Dolium. "On n’a pas été audible", a reconnu la tête de liste MoDem en Ile-de-France.