Les mayas avaient vu faux et vous pouvez respirer… La fin du monde n’est pas pour maintenant. C’est, en tout cas, ce qu’a "annoncé" François Hollande, vendredi matin, invité exceptionnel sur Europe 1.
"La fin du monde n’aura pas lieu", a assuré le président de la République dans un sourire. Mais si la prophétie se réalisait, il a fait savoir qu'il n'hésiterait pas à reprocher "aux services de renseignements de ne pas avoir donné exactement la date de la fin".
"Je vous le confirme, la fin du monde n’aura pas lieu", a répété le chef de l’Etat, amusé, ajoutant, sur un ton un peu plus grave cette fois, que "ces angoisses là, sont quand même tout à fait dramatiques, comme voir des individus qui vont dans un village [celui de Bugarach dans l'Aude, NDLR], pour savoir s’ils peuvent se protéger".
"Je ne suis pas protégé si la fin du monde arrive"
Poursuivant la plaisanterie, le chef de l’Etat, en président "normal", a également tenu à souligner qu’il ne bénéficie d’aucune protection contre la prophétie des mayas. "Je veux ici donner une information : je ne suis pas protégé. Si la fin du monde arrive, je serais, moi aussi, victime". Par contre, François Hollande a tenu à rappeler que "la fin de chacun", elle, est bien réelle.
Recouvrant un ton plus sérieux, le président de la République a conclu en soulignant que "la France, elle ne s’arrête pas. La France, elle avance, elle n’est pas terminée, elle commence".