Le débat d'entre-deux-tours de l'élection présidentielle a été l'occasion de plusieurs passes d'armes spectaculaires entre François Hollande et Nicolas Sarkozy. Europe1.fr vous propose de revivre en vidéo les meilleurs moments de ce débat.
21h12. Hollande : "Vous aurez du mal à passer pour une victime". Au début du débat, François Hollande répond à Nicolas Sarkozy qui se plaint des attaques dont il a été la cible. "Vous aurez du mal à passer pour une victime. J'ai eu droit à tous les animaux des zoos, à toutes les comparaisons les moins flatteuses, et vous pensez que j'ai imaginé que c'est vous qui avez aviez inspiré ces propos?", lui lance le candidat socialiste.
21h33. Nicolas Sarkozy : "c'est un mensonge". "Quoi qu'il arrive, vous êtes content" lance François Hollande au président sortant. Nicolas Sarkozy réplique : "c'est un mensonge".
22h35. Nicolas Sarkozy : "Je ne suis pas votre élève". Alors que François Hollande interroge son adversaire pour savoir si Berlusconi est bien du PPE, le parti de la droite au parlement européen, Nicolas Sarkozy esquive. Le candidat socialiste le presse alors en lui lançant : "Répondez-moi !". Ce à quoi Nicolas Sarkozy lui rétorque : "Je ne suis pas votre élève". Une phrase que François Mitterrand avait déjà utilisé face à Valery Giscard d'Estaing lors du débat de l'entre-deux-tours en 1981.
23h04. Nicolas Sarkozy : "Vous êtes un petit calomniateur". Pour couper court aux accusations de François Hollande qui lui reproche de nommer ses proches à tous les postes de responsabilités, Nicolas Sarkozy lui lance, "vous êtes un petit calomniateur".
23h19. Hollande : "Moi président de la République". Lors d'une longue tirade, le candidat socialiste explique ce qu'il ferait s'il est élu, commençant chacune de ces phrases par "moi, président de la République", une expression qu'il a répétée à 16 reprises durant cette séquence.
23h31. Hollande : "Vous aviez des informations sur DSK ?" . Le cas DSK est évoqué à la fin du débat à l'initiative de Nicolas Sarkozy. "Monsieur Hollande, je ne prendrai pas de leçon d'un parti politique qui a voulu avec enthousiasme se rassembler derrière Dominique Strauss-Kahn", attaque Sarkozy. François Hollande lui répond : "Ce n'est pas moi qui ai nommé Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI. Avant d'ajouter : "Vous aviez des informations?"