"Nos amis sont mis à l'épreuve. On tue l'un des notre pour nous faire peur." Jean-Luc Mélenchon était à Tunis dimanche, pour se recueillir sur la tombe de l'opposant tunisien Chokri Belaïd, assassiné mercredi. Le leader du Parti de gauche a rendu hommage à ce fer de lance de l'opposition laïque en Tunisie.
"Dans ces périodes révolutionnaires, les gens ne regardent pas les étiquettes. Ils regardent les personnages et la confiance qu'ils peuvent avoir en eux. Chokri Belaïd était un constructeur de rassemblement. Voilà ce qu'ils ont voulu tué", a lancé Jean-Luc Mélenchon. Et d'enchaîner : "je garanti que nous ne cèderons pas. Ni cette fois-ci, ni aucune autre."