RÉACTION - La porte-parole du gouvernement estime qu’il faut désormais "laisser travailler la justice".
L’INFO. Nouvel épisode dans "l’affaire Sarkozy". Mardi, Mediapart a révélé des extraits d'une synthèse de police concernant sept conversations entre l’ancien président et son avocat Thierry Herzog. Mercredi, la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a dit ce qu’elle pensait de ces dernières révélations : "l'extrême gravité des accusations et des soupçons qui pèsent sur l'ancien président de la République est telle que les commentaires maintenant doivent laisser la place à la vérité", a-t-elle déclaré lors de son point de presse hebdomadaire, à l'issue du Conseil des ministres.
"Il faut laisser travailler la justice". Alors que la majorité s’est embourbée dans sa communication, la ministre des Droits des femmes - tout en assurant que "personne ne peut se réjouir de déclarations aussi délétères et aussi mortifères pour la démocratie" - voit "un motif de satisfaction et d'espoir" dans le fait qu'"aujourd'hui, la vérité et la transparence sont possibles et même inéluctables". "Il faut laisser travailler la justice dans le respect des principes: séparation des pouvoirs, présomption d'innocence, droits de la défense, secret de l'instruction", a-t-elle encore souligné.
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