Au lendemain de sa déclaration choc à l’Assemblée sur le retour du terrorisme en France qui serait imputable à la droite, Manuel Valls a fait amende honorable mercredi, sans présenter d’excuses officielles.
"Dans le chaudron de l’assemblée nationale, on peut être emporté par le verbe. Et je le regrette, bien évidemment", a déclaré le ministre de l’Intérieur sur BFMTV. Mais pas d’excuses, donc. "Je reproche à la droite d’instrumentaliser en permanence les questions de sécurité pour diviser notre pays. Mais je dois m’appliquer ce reproche."
La droite n'est "évidemment pas" responsable du retour du terrorisme en France, a encore affirmé Manuel Valls.
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