Le candidat à la primaire socialiste Manuel Valls a estimé mardi que le président du conseil général des Bouches-du-Rhône Jean-Noël Guérini devrait démissionner s'il était mis en examen dans l'affaire de marchés publics frauduleux visant son frère. "Si les faits qui lui sont reprochés, notamment si dans la mise en examen il y a cette accusation d'association de malfaiteurs, oui évidemment, et c'est de sa responsabilité, Jean-Noël Guérini devra immédiatement (...) abandonner la présidence du conseil général", a estimé Manuel Valls.
"Une telle accusation, une telle mise en examen (...) l'oblige à abandonner la présidence du conseil général et à se mettre en retrait du Parti socialiste", a poursuivi le député-maire d'Evry.
Lundi, le premier secrétaire par intérim du PS Harlem Désir avait assuré que Jean-Noël Guérini, soutien de Martine Aubry à la primaire, devrait "immédiatement" démissionner en cas de mise en examen le 8 septembre. Le président de la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône a rejeté cette injonction en rétorquant à Harlem Désir qu'il refuserait d'être un "bouc émissaire".