Alors qu'il devra obtenir le 16 septembre la confiance de l'Assemblée nationale, Manuel Valls a choisi un ton alarmiste pour évoquer la montée du Front national, dimanche. "Nous devons agir autrement. Et parler autrement. Pour être écoutés, et entendus. Nous savons quel serait le prix terrible de notre échec. En France, l'extrême droite et Marine Le Pen sont aux portes du pouvoir !", a lancé le Premier ministre, en déplacement à Bologne (Italie), dimanche. "Et moi, comme homme de gauche, je ne pourrai jamais me résigner à cela. Car ce sont les plus faibles qui seraient les premiers à en souffrir. Et ce serait aussi un coup terrible, peut-être fatal, porté à l'Europe".
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