"Il fallait agir vite". Invité au 20 heures de TF1 mercredi soir, le nouveau Premier ministre Manuel Valls est revenu sur sa nomination à Matignon. "Lundi, François Hollande m'a dit que j'étais Premier ministre". "Il fallait agir vite. Le président souhaitait répondre au message des Français", a indiqué Manuel Valls, après la claque prise par la gauche au second tour des municipales.
Dans la continuité d'Ayrault mais… Le Premier ministre Manuel Valls a assuré que son gouvernement ne représentait "pas une rupture, pas une révolution" avec celui de Jean-Marc Ayrault, assurant qu'il allait poursuivre le travail engagé par son prédécesseur "dans bien des domaines". "Je dois prolonger, approfondir (ce qu'a fait Jean-Marc Ayrault) et aller beaucoup plus vite. Je dois créer un climat de confiance", a ajouté le nouveau chef de gouvernement.
C'est Hollande qui "fixe le cap". Manuel Valls compte t-il garder son franc-parler ? "Je ne vais pas changer de personnalité, ni mon caractère". "C'est de la préhistoire", a-t-il ajouté alors que lui étaient rappelées ses positions sur les 35 heures. "C'est François Hollande qui a été élu président de la République. Moi, je suis là pour fixer, pour mettre en oeuvre son projet", a-t-il ajouté. "C'est lui qui fixe le cap et c'est moi, avec le gouvernement, qui met en oeuvre ses orientations".
"Tous des Hollandais". Au sujet de la composition de son gouvernement, le Premier ministre a assuré que tous les ministres, y compris lui-même, étaient "tous des Hollandais". Est-ce un gouvernement de "Hollandais" ou un gouvernement conforme aux voeux de Manuel Valls ? "Nous sommes tous Hollandais, si vous me permettez cette expérience, nous l'avons composé ensemble, et c'est normal", a assuré le nouveau chef de gouvernement. Le gouvernement a été composé avec François Hollande "ensemble, rapidement, de manière simple, efficace", a conclu Manuel Valls.
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