Le Premier ministre a dit éprouver "une sorte de dégoût", après la démission de Thomas Thévenoud et la publication du livre de Valérie Trierweiler.
"Une forme de dégoût". Le Premier ministre Manuel Valls a reconnu vendredi éprouver, comme les Français, "une forme de dégoût" après la démission pour raisons fiscales du secrétaire d'Etat Thomas Thévenoud et la publication du brûlot de Valérie Trierweiler. "J'ai le sentiment depuis quelques jours, par toute une série d'éléments dans l'actualité, qu'il y a une forme de boue qui est en train de nous gagner. Nous éprouvons, tout comme nos compatriotes, une forme de dégoût", a-t-il déclaré dans un discours sur l'exemplarité, tenu dans un collège de Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis.
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"Quand on n'est pas au niveau, on doit être écarté". "Nous devons, nous responsables publics, être exemplaires dans ces moments difficiles, quand il y a une crise sociale, quand grondent les voix du populisme", a déclaré le Premier ministre, sans jamais citer le nom de Thomas Thévenoud, contraint de démissionner jeudi pour s'être soustrait au fisc. Pour Manuel Valls, "quand on n'est pas au niveau de cette exemplarité, quand on n'est pas au niveau de cette éthique, on doit être écarté, parce que les Français ont raison, ils sont exigeants, ils demandent de la morale, de l'éthique".
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"Je tiendrai bon". "Je vous le dit, je tiendrai bon, parce qu'aujourd'hui la France exige que ses responsables ne se laissent pas impressionner", a-t-il affirmé, ajoutant que "l'amour que nous avons pour notre pays (...) doit nous inviter à tenir bon, les institutions le permettent, le mandat du peuple qui nous a été donné l'exige". "Oui nous continuerons et je continuerai à agir jusqu'au bout sans être impressionné (...) par ceux qui considèrent qu'à la crise économique, qu'à la crise morale, il faudrait en plus rajouter une crise politique", a-t-il insisté.
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