Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a déclaré mercredi qu'il fallait "arriver" au droit de vote des étrangers non communautaires mais qu'il ne fallait pas "se précipiter" si on voulait "réussir et tenir cet engagement"."J'ai suffisamment défendu le droit de vote des résidents étrangers à la tribune de l'Assemblée pour dire qu'il faut y arriver", mais "il ne faut pas se précipiter si on veut réussir et tenir cet engagement", a assuré Manuel Valls, en marge des journées parlementaires socialistes à Dijon.
Une manière pour lui de nuancer la phrase de début de semaine qui avait laissé croire que le gouvernement ne tenait plus forcément à cet engagement. Le droit de vote des étrangers, "est-ce que c'est aujourd'hui une revendication forte dans la société française ? Un élément puissant d'intégration? Non", avait-il lancé dans Le Monde daté de mardi.
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