Le Front national a dénoncé lundi l'éventualité d'une arrivée de Jean-Louis Borloo à la tête de Veolia, y voyant l'illustration "qu'avant de partir", Nicolas Sarkozy "place ses potes".
"Aux antipodes des promesses de 'République irréprochable' de 2007, cette affaire est révélatrice des manoeuvres que l'oligarchie pratique sans rien avoir à envier aux républiques bananières", estime dans un communiqué Steeve Briois, secrétaire général du Front national. "Borloo est pris ici en flagrant délit de pantouflage, ce confortable cadeau financier intervenant seulement quelques semaines après le retrait de sa candidature. Ce n'est plus la République des vendus, c'est aussi la République des achetés", a-t-il affirmé.