"Il ne faut surtout pas revenir en arrière sur Schengen, ce serait une erreur et un très mauvais signal", a indiqué dimanche sur Europe 1 l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin. "Il faut réfléchir à doter le système Schengen de nouveaux outils". "Ce qui n’a pas marché, c’est la solidarité entre l’Italie et la France", a estimé l’ancien ministre des Affaires étrangères.
Face à l'afflux de migrants, venus de Tunisie et de Libye, via l'Italie, la gouvernance de Schengen est aujourd'hui "déficiente", a affirmé l'Elysée. La France envisage donc de demander la suspension provisoire des accords européens de libre circulation.