Ancienne patronne de la société de production Endemol, elle a importé la téléréalité en France. Sa réalité, c'est désormais la politique. Virginie Calmels, adjointe d'Alain Juppé à la mairie de Bordeaux et membre de l'équipe rapprochée de l'ancien Premier ministre en vue de 2017, était l'invitée politique de Thomas Sotto, jeudi sur Europe 1. Elle a rendu un vibrant hommage à son patron, "un grand homme" et "un homme d'Etat" à ses yeux. Pour elle, c'est "l'homme de la situation". "Je pense que ça sera le seul rempart contre le Front national", a-t-elle affirmé. Même à 69 ans ? "Je ne crois pas que ce soit l'âge qui soit le critère essentiel", a rétorqué Virginie Calmels. "On a besoin de quelqu'un d'expérience".
"Le ni-ni n'est pas possible". Alain Juppé a prôné le vote socialiste pour faire barrage au FN lors de la législative partielle du Doubs. Alors que la situation risque de se présenter à nouveau au second tour des départementales, Virginie Calmels est sur la même ligne. "Je considère que le ni-ni n'est pas possible, qu'il faut prendre parti, et entre deux maux, il faut choisir le moindre", a-t-elle déclaré. Et ce moindre mal, c'est "sans nul doute le PS". Mais pour elle, "il faut absolument donner à la France une autre alternative qu'avoir à choisir entre le Front national et le PS". Elle s'est d'ailleurs attaquée au Front national, qui "est assez terrifiant sur la partie économique".
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