Volée de bois vert contre les socialistes

© MaxPPP
  • Copié
Kim Biegatch , modifié à
TOUT EST DIT -

Pour l'extrême-gauche, ils ne font rien. Pour la droite, ils sont loin d'être irréprochables.

Tous les matins, Laurent Guimier et la rédaction d'Europe 1 sélectionnent pour vous le meilleur des déclarations et des petites phrases politiques du jour.

Les candidats sortent la grosse artillerie ce matin. C'est d’abord l’UMP qui dégaine avec l’arme DSK. Jusqu’à présent les ennuis judiciaires de l’ex-patron du FMI, nommé par Nicolas Sarkozy, avaient été laissés au placard. Depuis mercredi soir, c'est officiellement terminé. En meeting à Elancourt, le député UMP Jean-Michel Fourgous a ressorti les vieux dossier. Et fustigé la bien pensance du camps socialiste : "Alors ça, ils savent faire la morale alors qu'ils ont failli choisir un candidat accusé de viol aux USA et de proxénétisme aggravé en France".

Ce jeudi, ça chauffe aussi entre le PS et le Front de Gauche. En fait, Jean-Luc Mélenchon en a assez d'être considéré comme un petit. Celui qu'on présente comme le troisième homme de l'élection n'est pas prêt à "dégager la voie" pour François Hollande. Ce qu'il attend, c'est un geste, un signe du candidat socialiste. A ce stade de la campagne, Jean-Luc Mélenchon réclame une vraie négociation. Qu'on lui parle du vote utile, ça le met dans tous ses états. 

Une autre polémique fait rage depuis quelques jours : Nicolas Sarkozy a-t-il traité François Hollande de “nul” en privé ? C’est le magazine “M” du Monde qui l’affirmait le week-end dernier. “Je n’ai jamais dit ça” a répondu le principal intéressé. En revanche, le candidat de l'UMP s'est lâché mercredi soir au cours de son meeting. Fatigué d'entendre François Hollande annoncer la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, Nicolas Sarkozy s'est moqué du socialiste. Fessenheim ça n'a rien à voir avec Fukushima. D'ailleurs, "c'est où la plage en Alsace ?", a ironisé le candidat sortant. Avant de soupirer : "Et ça veut diriger la France".

On termine par une petite révolution dans la campagne. Ce matin, un homme qu'on entend jamais s'est exprimé : il s'agit de Richard Attias, le mari de Cécilia Attias, ex-Sarkozy. Et il est très colère ce jeudi. La raison ? La sortie du livre de Catherine Nay qui rappelle le rôle essentiel qu’a eu Cécilia au tout début du quinquennat Sarkozy en organisant la très sulfureuse fête du Fouquet’s et la croisière sur un yacht. Sur France Inter, son nouvel époux dément tout en bloc : Cécilia "n'était pas impliquée". Le mystère du Fouquet’s s’épaissit encore ce matin...