François Fillon a estimé jeudi au Sénat que la proposition d'accorder le droit de vote aux étrangers non communautaires aux municipales constituait un "travail de sape d'un des fondements de notre République", ajoutant : "c'est prendre le risque de communautariser le débat public".
"Aucune des raisons avancées ne justifie, à mes yeux, ce travail de sape d'un des fondements de notre République", a déclaré le Premier ministre en ouverture du débat sur cette proposition hautement symbolique. "C'est prendre le risque de communautariser le débat public", a-t-il ensuite ajouté.