Eric Woerth, comme le reste de l’UMP, se montre plutôt magnanime envers Jérôme Cahuzac, accusé par Mediapart d’avoir obtenu un compte non déclaré en Suisse. "J’ai plutôt calmé mes collègues, car cela me rappelait trop de mauvais souvenirs", explique dans L’Express paru jeudi l’ancien ministre du Budget, plongé en 2010 pendant de longues semaines dans la tourmente de l’affaire Bettencourt.
"Je ne voulais pas qu’on lui fasse subir ce que les socialistes m’avaient fait subir", poursuit le député de l’Oise. "Ces messieurs Ayrault, Eckert ou Glavany ont été odieux à mon égard. Je ne m’abaisserai jamais à cela."