Concurrencé par Jean-François Copé, taclé par Patrick Devedjian, épinglé par François Baroin et Bruno Le Maire, Xavier Bertrand a dû essuyer, ses derniers jours, les tirs à boulets rouges de son propre camp.
"Je n'ai pas la bougeotte"
Mais, alors que les médias avancent de potentiels noms pour le remplacer à la tête de l'UMP, Xavier Bertrand martèle, lui, qu'il n'a pas la "bougeotte" et qu'il souhaite rester à son poste jusqu'à l'élection présidentielle de 2012.
"J'ai été ministre (Santé et Travail) cinq années et quand le poste de secrétaire général de l'UMP m'a été proposé et que j'ai été élu par le bureau politique, j'ai eu le sentiment d'avoir une tâche passionnante à relever". "Un an et demi après, je n'ai pas la bougeotte", a-t-il insisté sur RTL.
"Je n'oublie rien"
"J'entends tout, je lis tout, mais moi je n'entre pas dans la polémique, a-t-il poursuivi, avant de lancer à l'adresse de ses adversaires : "Mais je n'oublie rien non plus !"
Questionné sur l'identité de ceux qui voulait sa place, Xavier Bertrand a prétendu : "Je ne sais pas. Il y a quelques mois, je crois que personne n'en voulait, et voilà qu'aujourd'hui il y en a qui veulent être à ma place". Comme le chef de file des député UMP Jean-François Copé ? "Vous êtes sûr qu'il n'y a que lui ?" a répondu Xavier Bertrand, en allusion au Premier ministre François Fillon, dont le nom est cité pour lui succéder.