"Je sais qu’il y a des régions, notamment l’Alsace, où ce sera extrêmement serré et je veux dire à nos électeurs habituels que nous avons besoin d’eux". Le ton est donné. Vendredi sur Europe 1, le secrétaire général de l’UMP a voulu mobiliser son électorat à deux jours du deuxième tour des élections régionales.
Xavier Bertrand a donc mis en avant le clivage gauche-droite : "Aujourd’hui les choses sont claires : c’est d’un côté la gauche et la droite et le centre en face".
Puis il a ajouté que "nos candidats ont besoin de familles politiques rassemblées qui leur apporte tout leur soutien", parce que "c’est l’anti-sarkozysme primaire qui a servi de fil conducteur au PS".
Attaques contre la gauche
"Il y a beaucoup trop de faux-semblants à gauche et en plus une véritable arrogance. On se partage les places avant même que l’élection soit faite", a accusé le secrétaire général de l’UMP, avant de lancer : "Je dis à nos électeurs : vous n’avez pas envie de voir un parti socialiste arrogant, alors je vous demande de vous mobiliser".
Xavier Bertrand a poursuivi ses attaques contre les socialistes, jugés "sectaires", et a considéré que "leur union (avec les écologistes) est de facade, avec de vraies failles". Puis il a conclu son réquisitoire sur une envolée : "Laissons les socialistes être sectaires, ne le devenons jamais".