Au milieu de vacances discrètes, le président Emmanuel Macron va effectuer jeudi soir sa première apparition publique officielle depuis fin juillet en assistant comme chaque année à la cérémonie de commémoration de l’anniversaire de la libération en 1944 de Bormes-les-Mimosas. Le chef de l'État pourrait en profiter pour envoyer quelques messages politiques.
Pas de bain de foule ni de sorties médiatisées depuis le 31 juillet. Le président Emmanuel Macron passe des vacances discrètes avec son épouse au fort de Brégançon, le lieu de villégiature traditionnel des présidents . Mais ce jeudi soir à 19 heures, le chef de l'État va effectuer sa première apparition publique officielle depuis le début de sa pause estivale en assistant, comme chaque année, à la cérémonie de commémoration de l'anniversaire de la libération de Bormes-les-Mimosas, en 1944.
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À cette occasion, Emmanuel Macron va prononcer un discours à 19h15 pour saluer la mémoire des héros du débarquement de Provence . Et il pourrait en profiter pour envoyer quelques messages politiques parce que cette prise de parole du 17 août est devenue un point d'étape traditionnel pour le président avant la rentrée.
Des mots pour rassembler les Français
L'entourage du chef de l'État insiste sur la tonalité solennelle de ce discours qui s'inscrit dans le cycle mémoriel des 80 ans de la Libération. Mais certains de ses fidèles estiment qu'Emmanuel Macron pourrait aussi s'exprimer sur des sujets liés à l'actualité comme il l'avait fait l'an passé, en appelant les Français à accepter de payer le prix de la liberté face aux conséquences économiques de la guerre en Ukraine.
Après un été difficile, marqué notamment par le coup d'État au Niger et les émeutes urbaines, un poids lourd du camp présidentiel estime que le président de la République pourrait avoir des mots destinés à rassembler les Français, dans la lignée de l'initiative politique d'ampleur qu'il a promis de lancer fin août en proposant de recevoir ce qu'il appelle "les forces de l'arc républicain", pour travailler sur des projets communs.
Et ce alors que des défis de taille se profilent pour l'exécutif à la rentrée, à commencer par l'examen du très clivant projet de loi immigration, sans majorité absolue à l'Assemblée nationale.