Le candidat de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon s'est réjoui dimanche d'"horoscopes favorables" et d'une "vague qui se lève", assurant que "s'il faut gouverner", il "saura" le faire, lors d'un meeting à Châteauroux, dans l'Indre, largement axé sur la santé.
"Comme le printemps". "Vous sentez bien les amis que la vague se lève", a affirmé le candidat qui progresse dans les sondages, à 21 jours du premier tour. "S'il faut gouverner, nous saurons le faire" et "dès le premier jour, il y aura l'équipe qu'il faut", a-t-il affirmé devant quelque 3.000 personnes selon son entourage. "C'est comme le printemps, on ne le voit pas et tout à coup, tchiouf ! il y a des fleurs", a ajouté le candidat, estimant que son programme était "massivement porté par le peuple" et relevant que "depuis quelques jours, les horoscopes sont favorables".
Un discours axé sur la santé. Malgré sa verve constante lors d'un discours de près de 2 heures, le candidat a fait une confession inattendue sur les effets de la campagne. Interrompu par un de ses sympathisants, il a lancé: "Ami, je te demande amicalement de te taire car sinon, je perds le fil de ce que je dis. Je suis très fatigué". Dans l'un des départements les plus touchés par la désertification médicale, il a consacré une large partie de son discours à la santé, "question de premier plan". "Nous sommes menacés d'un véritable krach sanitaire", a-t-il affirmé, évoquant notamment des "défis sanitaires totalement nouveaux", un système de soins "en voie de dislocation", et dénonçant "ce qu'il y a dans la tête des décideurs, un vision absolument absurde, mercantile" de la santé.