À quelques jours de l'élection du nouveau président du parti les Républicains, Europe 1 vous fait découvrir les coulisses de chaque candidat en campagne. Après Bruno Retailleau et Éric Ciotti, c'est auprès d'Aurélien Pradié qu'Europe 1 a vécu la dernière ligne droite de la campagne LR.
>> Après Bruno Retailleau et Éric Ciotti , Europe 1 continue de vous faire vivre les coulisses de la campagne pour la présidence des Républicains. Dans ce dernier épisode, c'est auprès d'Aurélien Pradié qu'Europe 1 a pu passer la journée.
À la descente de sa moto-taxi, son pas est pressé. Et pour cause, à 48 heures de l'élection du président des Républicains, Aurélien Pradié s'apprête à effectuer sa 78e réunion publique en trois mois. La campagne touche à sa fin et plus que jamais, chaque voix compte. "On est dans la période où l'on convainc. C'est toujours passionnant, jusqu'au dernier jour, jusqu'à la dernière heure, jusqu'à la dernière minute", confie le député du Lot. À Paris, loin de son fief, les rangs sont un peu plus clairsemés que l'avant-veille pour la réception de Bruno Retailleau, mais l'accueil est chaleureux.
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"J'ai toujours gagné lorsque je n'étais pas favori"
Le benjamin de la course à la présidence de LR sait pertinemment qu'il n'est pas favori, mais cela ne l'empêche en rien de dérouler son discours pendant près d'une heure. Il se plait même à déjouer les pronostics. "J'ai toujours gagné lorsque je n'étais pas favori", lâche-t-il devant les partisans LR. "Et donc, pour tout vous dire, la situation que je connais aujourd'hui me va plutôt bien. J'ai l'impression que l'histoire peut se reproduire." À seulement 36 ans, Aurélien Pradié fait de sa jeunesse un atout et veut incarner le renouveau d'un parti qui ne séduit plus. "Nous avons besoin de panache, de sourire, de donner envie. Tout cela n'est pas un détail, c'est peut-être même l'essentiel."
À l'issue de sa réunion, c'est toujours au pas de course qu'Aurélien Pradié retourne à l'Assemblée nationale pour y défendre sa proposition de loi en faveur de la création d'une juridiction spéciale pour les violences intrafamiliales, un thème qui lui est cher. Quant à savoir si celui qui pour l'heure secrétaire général des Républicains va s'asseoir sur le siège de président de son parti, il faut dans un premier temps attendre la soirée du dimanche 4 décembre, le premier tour du scrutin.