Le président Emmanuel Macron va jouer un match de charité avec le Variétés Club de France au profit de l'opération Pièces jaunes, ce jeudi en fin d'après-midi à Poissy. Pour le chef de l'État, c'est l'occasion de se montrer sur un terrain de football comme s'il s'agissait d'une répétition avant la campagne présidentielle.
Comme un joueur de haut niveau. Le président Emmanuel Macron dispute ce jeudi un match de football au profit de l'opération "Pièces jaunes" à Poissy aux côtés des vedettes du Variétés Club de France, à l'image d'Arsène Wenger ou Marcel Desailly. Même s'il n'est pas encore candidat, à six mois de l'élection présidentielle, le chef de l'État s'est remis sérieusement au sport ces derniers jours en pratiquant la course, le tennis... Le coup d'envoi de la rencontre est prévu à 17h15. Mais pour Emmanuel Macron, l'enjeu dépasse le sport : c'est pour lui un bon exercice de communication avant la campagne présidentielle.
"Il veut jouer au milieu de terrain. Il faut être prêt physiquement"
Ce match aura en effet des faux airs de meeting. Brigitte Macron assistera à la rencontre au bord du terrain en tant que première supportrice. Le président, certes sans micro, enfilera maillot et crampons. Il souhaite jouer l'intégralité de la rencontre, même si cela n'a pas encore été validé par les services de sécurité de l'Élysée.
Le manager général du Variétés CF, Jacques Vendroux, révèle qu'Emmanuel Macron a tenu à changer de poste. "Habituellement, il joue latéral gauche, au poste de l'ancienne joueuse Laure Boulleau. Il m'a dit qu'il voulait jouer milieu de terrain défensif. C'est un poste qui lui plaît, où il faut être prêt physiquement. Mais franchement, je n'ai pas d'inquiétude", confie Jacques Vendroux.
Surveiller sa droite et sa gauche
Ce changement de poste n'est peut-être pas si anodin pour le président sortant. Sur la pelouse, il pourra ainsi s'aventurer à droite et s'appuyer sur Karl Olive, le maire de Poissy qui est l'un de ses soutiens, tout en tentant de ne pas se faire déborder sur sa gauche. Face à lui, pas de Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen mais des soignants du centre hospitalier de Poissy-Saint-Germain-en-Laye. Le chef de l'État pourra regarder vers l'horizon : il ne verra pas Édouard Philippe et son nouveau parti, mais l'ancien attaquant lyonnais Sony Anderson.
Emmanuel Macron n'est pas un novice en football. Il a eu une licence lorsqu'il étudiait à l'ENA. Il s'est préparé physiquement comme s'il s'apprêtait à débuter une grande compétition.