La question de l'accueil des migrants avait créé des frictions lors du deuxième débat de la primaire de la gauche, dimanche soir. Lundi sur Europe 1, Manuel Valls a affirmé que sur cette question, "la France a pris sa part". "J'en suis fier. C'est l'honneur de la France. C'est la fierté de la gauche", a ajouté l'ancien Premier ministre.
Protéger le droit d'asile. Manuel Valls a affirmé vouloir une politique migratoire "à la fois généreuse et responsable". Ainsi, il a estimé que "si l'Europe ne se protège pas, ne protège pas ses frontières, c’est Schengen qui sera mis en cause. Par les peuples d’abord qui demanderont des comptes". "Faisons attention à préserver ce droit majeur, universel qu’est le droit d’asile. Si nous confondons droit d’asile et migration, nous allons mettre en cause le droit d’asile", a avancé Manuel Valls.
"Des processus lents". En 2016, la France a dénombré 85.000 demandes d'asile. "Nous avons décidé d'accueillir sur deux années 30.000 personnes d'Irak et de Syrie. Nous en sommes aujourd'hui à 5.000. Parce que ce sont des processus lents. Parce que chaque personne doit être connue", a affirmé le candidat de la primaire de la gauche.