Arnaud Montebourg, candidat à la primaire organisée par le Parti socialiste, a annoncé lundi qu'il reviendrait sur la décision de privatiser partiellement l'aéroport de Toulouse-Blagnac, s'il était élu à la présidentielle 2017.
Une privatisation qui ne passe pas. "Je n'ai pas accepté qu'on l'ait privatisé (...) c'est-à-dire qu'on soit passé à 49%, qu'on ait donné la direction de cet aéroport à une entité privée, ce qui pose un problème", a fustigé l'ancien ministre de l'Économie à l'antenne de Sud-Radio/Public Sénat. Le groupe chinois Casil Europe a acquis 49,99% du quatrième aéroport régional de France lors d'une privatisation partielle l'an dernier.
Un "pillage des réserves" par l'investisseur chinois. "Je reviendrai sur cette décision, d'abord parce que la première décision qu'ont prise les investisseurs chinois c'est de vider la trésorerie (...) de la société d'exploitation de l'aéroport, ce n'est pas acceptable", a assuré Arnaud Montebourg. Le mois dernier, l'aéroport de Toulouse-Blagnac a adopté en assemblée générale le versement de 15 millions d'euros de dividendes, dont la moitié environ au repreneur chinois. Les opposants à la privatisation ont dénoncé un "pillage des réserves".