"Toute la transparence doit être faite, il faut que toutes les langues se délient" sur les cas de harcèlement sexuel en politique, a estimé Manuel Valls, mardi, sur TF1. Le Premier ministre était interrogé sur les accusations visant le député écologiste Denis Baupin, révélées lundi.
"Quand une femme dit non, c'est non". "Le harcèlement, la drague appuyée, les blagues lourdes doivent être combattus. Quand une femme dit non, c'est non", a poursuivi Manuel Valls. Soulignant que Denis Baupin, qui a porté plainte pour diffamation, mardi, était "présumé innocent", le Premier ministre a plaidé pour que "la justice fasse pleinement la lumière sur tel ou tel fait."
Une enquête ouverte mardi. Mardi, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire visant Denis Baupin suite à la publication des témoignages de plusieurs élues et responsables écologistes qui accusent le député d'avoir eu des gestes pour certains assimilables à des agressions sexuelles, et de leur avoir envoyé, par téléphone, des messages insistants. Denis Baupin a annoncé peu après sa démission de la vice-présidence de l'Assemblée nationale.