Affaire Bygmalion : Nicolas Sarkozy reçoit un soutien massif lors d'une séance de dédicaces

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Marion Gauthier, édité par Clément Perruche
Nicolas Sarkozy était dans le 16e arrondissement de Paris ce samedi matin pour dédicacer "Promenades", son dernier livre. C'était la première apparition de l'ex-président de la République depuis sa condamnation dans l'affaire "Bygmalion" il y a deux jours. Il y a reçu de nombreux soutiens de la part d'une foule compacte.
REPORTAGE

C'était sa première apparition en public depuis sa condamnation jeudi dans l'affaire "Bygmalion". Nicolas Sarkozy dédicaçait ce samedi matin Promenades, son nouveau livre, dans le 16e arrondissement de Paris. Dès son arrivée devant la librairie, une clameur s'est élevée. Des "merci" et des "courage", ont été scandés par les partisans de l'ex-président de la République venus pour son livre, mais surtout pour lui adresser leur soutien après son procès.

"La vérité va finir par triompher"

Nicolas Sarkozy s'est félicité de recevoir autant de soutien. "Je ne m'y attendais pas et c'est quelque chose qui est merveilleux", a-t-il affirmé au micro d'Europe 1 lors de la séance de dédicace. "Je ne veux pas faire de bras de fer avec qui que ce soit. Je veux l'application du droit. On va se battre. La vérité va finir par triompher, j'en suis persuadé. Il faut être calme", a-t-il ajouté.

Pour certains, cette séance de dédicace était l'occasion de rencontrer un modèle politique. C'est le cas de Pierre-François ,24 ans. Le jeune homme attendait l'ex-président devant la librairie depuis 7h50 ce samedi matin. "C'était une très grande joie. Je lui ai réaffirmé tout mon affection. C'était pour moi très important de montrer qu'on était tous avec lui pour défendre la liberté de la vie politique en France."

"Il a toujours été mon président"

Dans la file qui trépigne et qui s'étend sur des centaines de mètres, des personnes de tous les âges, nostalgiques des années Sarkozy. Pour Chantal, l'homme politique représente surtout une "certaine idée de la France". La septuagénaire serre contre sa poitrine un exemplaire de Promenades, et se souvient : "il a mon soutien. Ça doit être dur pour lui. Il a toujours été mon président. J'allais pratiquement à tous ses meetings, c'était de la folie".

Après elle, une adolescente dit à sa mère qu'elle a serré la main de Nicolas Sarkozy. Tout autour, sont répétés les mots "acharnement" et "injustice".