La pression s'accentue sur François Fillon. Le Parquet national financier a ouvert vendredi une information judiciaire pour "détournement de fonds publics, abus de biens sociaux, trafic d'influence et manquements aux obligations de déclaration à la Haute Autorité sur la transparence de la vie publique". Trois juges d'instruction ont également été désignés pour enquêter sur les soupçons d'emplois fictifs visant son épouse et ses enfants.
Mais dans le camp de François Fillon, on continue de faire bloc autour du candidat de la droite, à l'image du député les Républicains du Val-de-Marne, Gilles Carrez, qui était présent vendredi soir au meeting du Sarthois à Maisons-Alfort, et dénonce "une machination" organisée par la gauche.
La confiance des Français. "Ça ne change rien, ce sont les électeurs, ce sont les Français qui choisiront comme président le seul qui est capable de garantir l’avenir du pays", martèle au micro d’Europe 1 Gilles Carrez, député du Val-de-Marne. "En réalité, ce qui compte c’est le suffrage des Français, le soutien et la confiance qu’ils accordent à François Fillon", assure-t-il.
"Les socialistes veulent voler la victoire à la droite". "Je pense que, de longue date, il y a une véritable machination qui a été mise en œuvre", assure encore l’élu. "Le calendrier judiciaire c’est le calendrier judiciaire mais, par contre, la machination est bien là. Après cinq années d’échec, les socialistes veulent voler la victoire à la droite et au centre et mettre à terre le seul qui porte l’espoir dans notre pays", conclut-il.