Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a exclu une nouvelle fois mercredi soir d'être un "plan B" en cas de retrait du candidat de droite à la présidentielle, François Fillon, dans la tourmente après les révélations sur de présumés emplois fictifs de son épouse.
"La question ne se pose pas". "Aujourd'hui, François Fillon est candidat, et donc pour moi, la question ne se pose pas. Et j'ai dit hier (mardi) que, pour ce qui me concerne, en toute hypothèse, je ne serai pas le plan B", a répété Alain Juppé (Les Républicains) au micro d'Europe 1.
La semaine dernière, celui qui est arrivé deuxième à la primaire de la droite avait estimé au micro de France Bleu que les électeurs s'étaient prononcés "de la façon la plus claire". "Je n'ai pas du tout l'intention de me lancer dans une opération de repêchage. À l'instant T, la question ne se pose pas, c'est François Fillon notre candidat", avait-il ajouté.
L'appel du pied de Philippe Gosselin. Un député LR de la Manche, Philippe Gosselin, soutien d'Alain Juppé à la primaire, avait lancé plus tôt mercredi "un appel" au maire de Bordeaux "pour qu'il réfléchisse à la possibilité de prendre le relais de François Fillon".