Gérard Larcher, président du comité politique de LR, a assuré mercredi soir qu'il n'y avait "pas de candidature alternative" à celle de François Fillon, mis en cause pour l'emploi présumé fictif de son épouse.
"Les choses sont claires". "Il n'y a pas de candidature alternative, les choses sont claires. L'ensemble du comité politique, à l'unanimité, et le président du conseil national (ndlr : Luc Chatel) étaient dans cette unanimité", a insisté le président du Sénat, à l'issue d'une réunion de ce comité au siège parisien du parti. Le comité politique assure la direction de LR aux côtés du BP, des deux vice-présidents et du secrétariat général. Il est composé de sept autres personnalités représentant les différentes sensibilités du parti, et notamment le sarkozyste Christian Jacob, le filloniste Bruno Retailleau, la juppéiste Virginie Calmels, Nathalie Kosciusko-Morizet, Thierry Solère, Jean-Frédéric Poisson, Jean-François Copé, mais aussi Laurent Wauquiez ou François Baroin, que certains imaginent comme candidats de remplacement à François Fillon.
"Soutien" et "solidarité". Les membres du comité politique ont assuré "à l'unanimité leur soutien plein et entier à François Fillon et ont tenu à lui exprimer leur solidarité face à la violence du déchaînement médiatique dont il est victime", a poursuivi Gérard Larcher. "Le comité politique tient à rappeler l'immense succès populaire de la primaire de la droite et du centre. François Fillon est le candidat du rassemblement, seul candidat à pouvoir battre la gauche et l'extrême droite. La droite et le centre doivent être unis et solides, et ils sont solides", d'après lui.
"Les Français ne doivent pas se faire voler la présidentielle". "L'heure est au rassemblement de tous et à la mobilisation pour faire gagner le seul candidat. Le comité politique demande aux élus, aux cadres du mouvement d'amplifier la campagne et de multiplier les rencontres avec les Français", a insisté Gérard Larcher. Pour lui, les "adversaires" de François Fillon "veulent faire oublier leur bilan calamiteux en tentant de confisquer la campagne. Les Français ne doivent pas se faire voler la présidentielle, c'est pour nous tout à fait essentiel", a encore dit Gérard Larcher, qui voulait sonner le "rassemblement des troupes pour aller en campagne". "Dans les prochains jours, les orateurs nationaux iront dans tous les départements, l'objectif c'est bien de gagner", a-t-il fini.