La porte-parole de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud a exprimé vendredi son "soutien total" aux quatre salariés d'Air France licenciés en raison de leur implication présumée dans des violences contre leurs dirigeants début octobre.
"Des licenciements scandaleux". "Je trouve ces licenciement scandaleux (...) J'apporte mon soutien total à ces salariés licenciés", a déclaré sur RFI la candidate LO aux régionales en Ile-de-France. Peut-on impunément molester, arracher la chemise d'un directeur ? "Ils n'ont pas été molestés. Cette chemise, ça ne représente rien. Pas de violence. Ca n'est pas ça la violence", a répondu Nathalie Arthaud.
Les salariés n'ont que "leur capacité de révolte". Pour l'enseignante, face à des dirigeants qui "tiennent la vie des gens dans leurs mains", les salariés n'ont que "leur capacité de révolte". Nathalie Arthaud a également vivement condamné la politique de l'Union européenne vis-à-vis des réfugiés, condamnés à des "marches forcées", à vivre dans des "cloaques" et à se confronter à des "murs barbelés". Elle a plaidé pour la "libre circulation" et la "libre installation" de tous les migrants, et récusé le "tri" entre réfugiés et exilés économiques.
"Je tiens à dire aux salariés qu'il ne faut pas marcher dans tout ce qui oppose les migrants aux salariés et aux chômeurs. La réalité c'est qu'on est dans le même camp. Les dirigeants se moquent autant de la vie des migrants que de la vie des chômeurs ici (...) Le chômage et la misère ce n'est pas lié à l'entrée ou pas de migrants, c'est une question de rapport de force avec le patronat", a-t-elle assuré.