- Dans la Social room
Après la primaire ? "Le bon sens prévaudra". Alors que de nombreux militants de Nicolas Sarkozy affirment qu'ils préfèreront Marine Le Pen à Alain Juppé si ce dernier gagne la primaire, le maire de Bordeaux tempère. "Je suis persuadé que le bons sens prévaudra. Tous ces militants connaissent l’attachement à cette formation politique. Un peu de calme et un peu de bons sens. Je suis persuadé que le bons sens prévaudra."
Diminuer le nombre de parlementaires. "Je ne pense pas que le Sénat ne sert à rien. Il représente les collectivités territoriales. Mais je diminuerai le nombre de parlementaires. Il faut retomber à un nombre très inférieur, de l’ordre de la moitié, explique-t-il. Il y a actuellement 925 parlementaires, 577 députés et 348 sénateurs.
- Face à Nicolas Canteloup et à Julien Doré (le vrai)
Alain Juppé fait face à Nicolas Canteloup. Et, comme tout le studio, et comme Thomas Sotto en particulier, il a la surprise de voir débouler le chanteur Julien Doré, l'une des dernières "créations" de l'imitateur d'Europe 1.
Quand Julien Doré, le vrai, s'invite avec...par Europe1fr
- 8h35 : les questions des auditeurs
"Hulot peut contribuer à l'action". Alain Juppé, interrogé sur l'écologie, assure que c'est pour lui une priorité. "C'est une impérieuse nécessité, une nécessité vitale. Il se fait des choses, dans nos villes. Il faut changer la mobilité, changer la façon dans nos maisons sont construites. Je ne suis pas de ceux qui considèrent que les hommes n’ont pas de responsabilité dans la dégradation de la planète et le réchauffement climatique" glisse-t-il, dans un tacle appuyé à Nicolas Sarkozy. Contrairement à Nicolas Hulot, à qui il tend la main. "J’ai beaucoup de considération pour Nicolas Hulot. Il peut évidemment contribuer à la prise de conscience nécessaire et à l’action, qui est aujourd’hui urgente."
Bayrou ? "Il faut tourner la page". Lydie, auditrice, n’apprécie pas le ralliement de François Bayrou à Alain Juppé. "Si vous avez voté pour une liste de droite et du centre aux régionales, vous avez voté pour des candidats du Modem", lui répond le maire de Bordeaux. "Il y a un moment où il faut tourner la page en politique. François Bayrou vient de notre famille politique. Il a fait un choix en 2012 que j’ai condamné. Aujourd’hui, il veut clairement l’alternance. Je ne vais pas commencer par fermer la porte à tous ceux qui veulent le changement. Essayons de ressortir de ce ressassement de l’esprit de vengeance."
"Une véritable autonomie aux établissements scolaires". Interrogé sur lé réforme des collèges et sa suppression, Alain Juppé est clair : "La réponse est oui. Cette réforme n’est pas bonne. En ce qui concerne les langues anciennes et les classes bi-langues, j’abrogerai. Mais surtout, je propose autre chose, une véritable autonomie de nos établissements, collège et lycée. Je ferai élire un conseil d’établissement, qui disposera des heures alloués par l’Education nationale de façon à pouvoir la moduler", explique-t-il. "Par ailleurs, il faut alléger les horaires aux lycées pour renforcer les petites classes, parce que c’est là que tout se joue. Ce qui est indispensable, c’est de soutenir ceux qui décrochent avant la classe de sixième."
Alain Juppé "abrogera" la réforme du collègepar Europe1fr
- 8h15 : l’interview de Jean-Pierre Elkabbach
Le manque de loyauté et de compétence de Macron. Il y a peu de chance de voir Emmanuel Macron au gouvernement si Alain Juppé est élu, même si l'ancien ministre de l'Economie a assuré qu'il y avait "des convergences" entre les deux hommes. "Je pense que le critère de choix de ceux qui m’aideront ce sera la compétence et la loyauté. Sur le plan de la compétence, la gestion du dossier Alstom n’a pas montré que M. Macron était capable d’anticiper. Quant à la loyauté, il commence en politique avec les plus vieilles recettes, celles qui consistent à planter un poignard dans le dos de celui qui l’a fait", explique-t-il.
"Les déçus du hollandisme sont souvent des déçus du sarkozsyme". Alain Juppé évoque la primaire et notamment la prédiction de Nicolas Sarkozy de ne pas voir des hordes de centristes à venir voter. Et les mises en garde de l’ancien président de voir les électeurs de gauche truquer le processus. "Je ne qualifie pas mes amis centristes de hordes. Nous avons voulu des primaires ouvertes, il faut l’assumer. Je vois que Nicolas Sarkozy fait mieux que moi dans l’électorat du Front national, alors va-t-on interdire là aussi l’ouverture de la primaire ? Je n’ai pas fait appel aux électeurs de gauche, qu’est-ce que c’est que cette histoire ? C’est qui les électeurs déçus du hollandisme, ce sont souvent des déçus du sarkozysme qui ont voté Hollande en 2012 et qui aujourd’hui nous revienne. On ne va pas leur fermer la porte. On va avoir besoin de rassembler largement les Français. Je ne vais pas dire aux Français qui veulent voter pour moi : allez vous faire voir!"
Et de poursuivre : "Pourquoi a-ton peur de ces primaires, c’est incroyable ! On essaye de dissuader les gens d’aller voter. Moi, je n’ai pas peur du suffrage universel. Je n’ai pas peur des électeurs qui adhèrent aux valeurs de la droite et du centre."
Il fustige "l’ignorance" de Trump. Tandis que Marine Le Pen pointe le danger en cas d’élection d’Hillary Clinton aux Etats-Unis, Alain Juppé exprime son désaccord. "Je pense que le danger vient plutôt du côté républicain aux Etats-Unis. Je ne vote pas, mais quand j’entends M. Trump, quand je vois son ignorance à la fois de l’état du monde, quand je vois le jugement qu’il porte sur l’Europe et sur la France, j’appelle mes amis américains à bien réfléchir à ce qu’ils vont faire."
Juppé fustige Trump : "quand je vois son...par Europe1fr
"M. Poutine n'a pas de conseils à nous donner". Alors qu'une grande bataille à Mossoul, en Irak, se prépare lundi, Alain Juppé l'approuve. "Elle est nécessaire. Notre adversaire, c’est Daech, il faut le réduire et la France a raison de participer à la coalition internationale. La France doit s’engager", explique-t-il avant de penser aux civiles et de rebondir sur les appels à la prudence de Vladimir Poutine au sujet de ces mêmes civils. "La Russie, avec les avions de Bachar el-Assad, écrase la population d’Alep. M. Poutine n’a pas de conseils à nous donner en la matière. On ne peut pas ne pas parler avec un pays comme la Russie. Le dialogue est nécessaire, mais on peut dire ce qu’on pense, de façon forte.
- 7h40, l’interview de Thomas Sotto
Chirac, "presque un père pour moi". Très proche de Jacques Chirac, qui est rentré chez lui après avoir été longtemps hospitalisé, l'ancien Premier ministre ne s'étend pas, mais assure, au sujet de sa santé : "C’est plutôt rassurant. Je m’en réjouis", dit-il. il se considère comme "son disciple en tout cas. Nous avons eu une relation extrêmement forte, que je définirai comme presque filiale, c’est presque un père pour moi. J’ai pour Jacques Chirac de l’affection, de l’admiration, du respect. J’ai toujours eu de la fascination pour la culture qu’il dissimulait un peu."
Juppé : "tout ce que j'ai fait, je le dois à...par Europe1fr
"Il m’arrive de jurer". "Comment vous m’imaginez, comme quelqu’un qui n’a jamais dit de gros mots ? Il m’arrive de jurer, comme tout le monde", assure Alain Juppé, interrogé sur son désormais célèbre "je les emmerde". Il a toujours été sérieux ? "C’est une légende absolue. J’ai été comme tous les enfants."
Je n'ai promis le poste de Premier ministre à personne". Le Premier ministre d’un Alain Juppé président, en cas de victoire en 2017, ne sera toujours pas connu ce lundi matin. "Je me refuse à entrer dans ce mercato des Premiers ministres. L’élection a lieu au mois de mai de l’année prochaine, il va beaucoup couler d’eau sous les ponts. Je ne l’ai promis à personne."
Alain Juppé n'a "promis à personne" le poste de...par Europe1fr
Le prélèvement à la source décalé. S’il est élu, le prélèvement à la source ne se fera pas tout de suite. "Non, je le décalerai, cette réforme n’est pas prête. Ce n’est pas le moment de charger les entreprises de fonctions supplémentaires. Dans son principe, je en suis pas contre, mais elle est mal préparée", explique-t-il.
Sur les fonctionnaires, il faut être "audacieux mais réaliste". L'ancien Premier ministre fustige les propositions de ses rivaux au sujet de la fonction publique. "Il faut être audacieux mais réaliste. J’entends certains nous dire qu’ils supprimeront 600.000 postes de fonctionnaires. 570.000 fonctionnaires vont partir à la retraite dans les cinq ans qui viennent. Ça veut dire qu’on ne recruterait aucun fonctionnaire. Si une organisation ou une entreprise ne recrute personne pendant cinq ans, elle meurt", affirme-t-il. " Moi, je veux gérer l’administration autrement. Je veux d’abord passer à 35 heures partout, c’est 88.000 postes disponibles. Je veux ensuite lutter contre l’absentéisme. Il faut enfin gérer l’administration de manière moderne, avec le numérique", énumère-t-il. Sur les retraites, Alain Juppé est clair : "Les nouveaux fonctionnaires seront assujettis au régime général de retraite."
"Pas senti vainqueur" du débat de la primaire. Le maire de Bordeaux se veut modeste. Alors que les sondages montrent qu'il s'en est le mieux sorti jeudi soir lors du premier débat de la primaire, il relativise. "Je ne me suis pas senti vainqueur. C’était une émission un peu difficile. Elle a été équilibrée, mais ce sont les téléspectateurs qui sont juges, pas moi", déclare-t-il.
Juppé : "je ne me suis pas senti vainqueur" du...par Europe1fr
Pas de retour en arrière sur le mariage gay.Malgré la manifestation de dimanche, l'ancien Premier ministre réaffirme qu'il ne supprimerait pas la loi Taubira. "Je suis prêt à les écouter. Je peux comprendre les inquiétudes ou même parfois la colère. Je ne remettrai pas en cause le mariage des personnes du même sexe. Je me battrai farouchement contre la GPA. Je ne veux pas de cette marchandisation du corps humain. Je veux réserver la PMA au couple hétérosexuel", détaille-t-il.
Alain Juppé ne "remettra pas en cause le...par Europe1fr
Il fera Notre-Dame-Des Landes. Alain Juppé affirme que s'il est élu, le très contesté aéroport de Notre-Dame-des-Landes verra le jour, alors que Ségolène Royal a affirmé ce week-end qu'il valait mieux arrêter les frais. "Je respecterai à la fois la loi et la volonté populaire. C’est un nouvel exemple de ce qu’est devenu ce gouvernement : un gigantesque foutoir. La France n’est plus gouverner. J’irai jusqu’au bout."