La cote de popularité de François Hollande replonge après une brève embellie en juillet, avec seulement 16 % de personnes satisfaites par son action, selon le baromètre mensuel Ifop publié par Le Journal du Dimanche. De quoi limiter les chances du président d’accéder à un second mandat s’il décidait d’être candidat à sa succession.
Le "manque de bol" de François Hollande. "Je fais preuve de beaucoup d’imagination, mais je n’en suis pas encore arrivé à intégrer ce scénario possible", a ironisé Alain Juppé, premier invité ce dimanche du Grand Rendez-vous d’Europe 1/Les Echos/I-télé, à propos des chances de victoire de François Hollande. "Ça va mal, vraiment ! Un président de la République qui vous dit, 'je n’ai pas eu de bol'… alors qu’il a eu un bol extraordinaire […]", a estimé Alain Juppé, en référence à la petite phrase du chef de l'Etat sur le chômage, rapportée par Antonin André et Karim Assouli dans leur ouvrage Conversations privées avec le président.
Une période favorable sur le plan économique. "Ça a été la période la plus extraordinaire qu’on ait connue sur le plan économique, avec des taux d’intérêt à zéro, un euro qui a retrouvé une parité plus faible et un prix du baril qui est descendu [...]", a notamment énuméré le maire de Bordeaux."Il [François Hollande] a eu un alignement de planètes qui aurait dû lui permettre de booster l’économie française, alors, aujourd’hui, invoquer le manque de bol, c’est un peu court", tranche celui qui fut également Premier ministre de 1995 à 1997.