Les grèves de cinq raffineries en France, sur les huit que compte le pays, n'inquiètent pas Alain Vidalies. Le secrétaire d'État chargé des Transports, invité dimanche matin d'Europe 1, a assuré que la France ne connaîtrait "pas de pénurie de carburant", même si les grèves venaient à perdurer la semaine prochaine.
"La situation devrait s'améliorer". S'il a bien voulu reconnaître "une tension" des flux, il a en revanche affirmé que le gouvernement était actif sur ce dossier. "On permet l'accès aux stocks, en les libérant" a-t-il expliqué. "On permet également aux camions d'approvisionner et de rouler le dimanche."
20 % des stations en rupture. "Sur 12.000 stations services en France, seules 816 sont en rupture de stock total, et 800 sont en rupture partielle, soit moins de 20 % des points de ravitaillement d'essence", a détaille Alain Viladies. "Dans le pire des cas, dans les agglomérations les plus touchées, il reste 60 % des stations qui fonctionnent, donc on ne peut pas parler de pénurie." a-t-il ajouté.
"Ce week-end, le mouvement des camionneurs a été levé. La situation devrait s'améliorer" a-t-il prédit.
"Le durcissement du conflit ne nous fait pas peur". Interrogé sur l'appel à un durcissement de la grève de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, qui a déclaré dimanche que l'organisation syndicale "irait jusqu'au retrait de la loi Travail", Alain Vidalies s'est montré serein : "ce discours n'est pas nouveau et entre ce que souhaite Martinez et ce que souhaitent les Français, il y a une grande différence". Et de conclure : "le durcissement du conflit ne nous fait pas peur".