François Hollande a affirmé mercredi que l'État avait "pris ses responsabilités" en recourant à la commande publique pour assurer "la pérennité" du site d'Alstom à Belfort. "Le choix qui a été fait, c'est de consolider la filière ferroviaire qui était en interrogation sur son avenir", alors que la situation "faisait planer un doute sur le maintien des sites, notamment le site de Belfort", a ajouté le président de la République, lors d'une visite au centre de recherche du groupe Safran à Gagny dans le Val-d'Oise.
Une réponse aux critiques. "Les choix qui ont été faits, c'est d'assurer par la commande publique, de donner par la commande d'État, des plans de charges à des sites et à des entreprises qui en ont le plus besoin", a-t-il insisté. "Certains se posent toujours des questions: quand l'État est absent, on met en cause son inertie, et quand l'État est présent, on s'interroge sur les moyens dont il dispose pour assurer l'avenir", a-t-il déclaré en réponse aux critiques sur la commande de quinze TGV à Alstom pour sauvegarder son site de Belfort.
Dans le cas d'Alstom, "l'État a pris ses responsabilités et fait en sorte que nous puissions à la fois maîtriser nos finances publiques et assurer la pérennité de l'entreprise", a dit le président de la République.