Le Collectif des cirques, qui représente les cirques traditionnels, demande à rencontrer "de toute urgence" Nicolas Hulot pour examiner avec lui ses "projets" pour ce secteur, après ses propos sur le bien-être animal, dans des courriers rendus publics mercredi.
Hulot "pas favorable" à la captivité. Le ministre de la Transition écologique avait déclaré début août qu'il n'était "pas favorable à la captivité des animaux, pas favorable à l'idée qu'on fasse du spectacle avec cette activité-là", à propos de l'interdiction de la reproduction des dauphins et des orques en captivité, contestée notamment par le Marineland d'Antibes. Il avait annoncé vouloir "créer un groupe de réflexion sur le bien-être animal".
Une "provocation" selon les professionnels. Cette prise de position a créé "un grand désarroi parmi les entreprises de cirques traditionnelles", c'est-à-dire avec des animaux, écrit le Collectif dans une lettre à Nicolas Hulot datée du lundi 14 août. Dans un courrier similaire destiné au président Emmanuel Macron, il qualifie de "provocation" les propos de Nicolas Hulot et dénonce, "de la part des pouvoirs publics (…), une absence de volonté d'accompagnement" de la filière alors qu'elle connaît "une baisse alarmante de (son) activité".
Une activité menacée ? "L'exaspération de nos adhérents est à son comble, certains que la fin de leur activité est programmée", écrit le Collectif. "Il s'agit de la survie d'un élément important de notre patrimoine culturel commun", ajoute-t-il dans ce courrier. Il souhaite rencontrer Nicolas Hulot avant une "réunion plénière" du Collectif prévue le 4 septembre.