Il entend être un maire du "quotidien" face à une Anne Hildago qui "veut être la maire socialiste de Paris". Invité du "Grand journal du soir" lundi, le candidat LREM pour l'Hôtel de ville de la capitale Benjamin Griveaux n'a pas mâché ses mots à l'encontre de sa rivale. "On a une maire de Paris déconnectée, elle est dans l'atmosphère, il est temps qu'elle revienne sur Terre, et qu'on s'intéresse aux sujets qui font le quotidien d'une ville", tacle-t-il.
Un appel à débattre publiquement
A deux mois d'un scrutin qu'il juge "décisif", Benjamin Griveaux ne mâche pas ses mots face à sa rivale et lui lance un appel à "débattre publiquement de manière contradictoire des sujets dont les Parisiens [lui] parlent chaque jour sur les marchés : sécurité, logement, propreté...". Accusant la maire de Paris d'être "déconnectée" et de se mettre uniquement au service de ceux qui ont voté pour elle, Benjamin Griveaux se présente comme le maire "de tous les Parisiens".
"Jamais de consultation et beaucoup de béton"
Raillant le "suspense insoutenable" qu'a fait planer l'actuelle locataire de l'Hôtel de ville avant d'annoncer officiellement sa candidature samedi, Benjamin Griveaux s'attaque à son bilan, et aux quelques propositions déjà connues de celle qui se lance dans la course à sa succession. "Quand je vois qu'elle propose une ville 100% vélo alors qu'elle a cassé Vélib', c'est beaucoup de cynisme", avance-t-il.
Résumant quasiment le mandat de sa rivale au slogan "jamais de consultation et beaucoup de béton", le candidat de la majorité estime qu'il "est temps que Paris redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être à la fois en terme de rayonnement international, mais aussi qu'elle se reconnecte avec les Parisiens". Et de conclure en appelant à ce qu'on s'intéresse "aux sujets qui font le quotidien d'une ville".