Benoit Hamon, ancien candidat du PS à la présidentielle, militait dans le parti depuis 30 ans. Il a annoncé son départ samedi après-midi à l'occasion du lancement de son propre mouvement, "Le mouvement du 1er Juillet". C'était sur la pelouse de Reuilly à Paris devant plusieurs milliers de personnes. Benoit Hamon explique qu'il ne renonce pas à l'idéal socialiste mais que le PS a peut-être fait son temps. Qu'en disent ses anciens camarades ? Le président du groupe socialiste au Sénat, Didier Guillaume, proche de François Hollande, déplore cette décision et il plaide pour que le PS se transforme et devienne une nouvelle force sociale-démocrate.
Le PS est "très malade". "C'est toujours un drame quand des gens quittent une organisation politique", explique ce proche de François Hollande au micro Europe 1. Et d'ajouter : "je crains qu'il ne reste plus grand monde au PS". Le PS est selon lui "très malade. Est-ce qu'il est mort ? Je n'en sais rien."
Mais il voit toutefois dans ce départ une "clarification" devant amener "ceux qui restent" à définir comment "une force social-démocrate à côté de La République en marche peut exister et travailler". "Le parti d'Épinay a vécu. Mais les idées social-démocrate ne sont pas mortes", assure-t-il.