"Nous étions dans une phase d'apprentissage d'un nouveau métier", a précisé jeudi le député LREM de Paris Sylvain Maillard, en réaction aux propos tenus par Christophe Castaner qui avait reconnu une "forme d'arrogance" des députés du parti en début de mandat.
"Une sorte d'envie de bien faire et d'aller vite". Sylvain Maillard a indiqué sur LCI avoir eu l'occasion de discuter de cette question avec le chef du parti. "Je crois simplement que nous sommes arrivés avec une sorte d'envie de bien faire et d'aller vite", a-t-il affirmé, interrogé sur l'emploi du terme "arrogance". Pour lui, "il est certain que les oppositions ont eu l'impression qu'on ne les écoutait pas assez". "Je crois que le tir a été corrigé dans les semaines qui ont suivi et depuis septembre, en tout cas, on n'entend plus ces termes", a-t-il poursuivi.
Interrogé par ailleurs sur les "états d'âme parfois matériels" de certains députés de la majorité, Sylvain Maillard a affirmé qu'il refusait de les "entendre". "On savait très bien ce à quoi nous devions nous attendre" a-t-il plaidé avant d'avertir les députés que "si les conditions matérielles ne leur conviennent pas, chacun est libre de démissionner n'importe quand". "C'est quelques voix qui sont plus maladroites dans l'expression que traduisant un véritable état d'esprit de rébellion ou d'indisposition par rapport au métier ou aux rémunérations", a estimé le député de la première circonscription de Paris.