Après Yaël Braun-Pivet, Cendra Motin et Barbara Pompili, le patron des députés LREM Richard Ferrand a confirmé mercredi qu'il briguait l'investiture de son groupe pour la présidence de l'Assemblée nationale afin de "poursuivre" le travail de "modernisation" de l'institution.
"Tout ce qui peut moderniser, fluidifier, rendre plus efficace notre institution, bien sûr qu'il faut le poursuivre", a-t-il indiqué, confirmant officiellement qu'il se porterait candidat à la candidature au perchoir, pour lequel il apparaît favori. "J'aime passionnément l'Assemblée nationale. La représentation nationale est ici, ce n'est pas seulement une formule de rhétorique", a-t-il encore plaidé.
"Un de ceux qui connaît" le mieux "le projet" présidentiel. "Depuis 15 mois nous avons porté ensemble des transformations importantes, profondes. Nous avons montré notre capacité à agir collectivement et cela m'a apporté une certaine expérience cumulée au mandat précédent", a encore ajouté le chef de file des députés LREM, soulignant être également "un de ceux qui connaît" le mieux "le projet" présidentiel, pour en avoir été à l'origine aux côtés d'Emmanuel Macron et d'une poignée de soutiens.
"Par ailleurs j'entretiens des relations de respect et cordialité avec mes collègues présidents de groupe avec lesquels, quand on est président de l'Assemblée nationale, il faut avoir des relations de bonne qualité républicaine", a encore mis en avant Richard Ferrand.
Il bénéficie déjà de plusieurs soutiens. Outre Richard Ferrand, qui a enregistré de nombreux soutiens publics au sein de son groupe (Amélie de Montchalin, Florian Bachelier, Roland Lescure...), trois femmes se sont déclarées depuis mardi candidates au perchoir dans les rangs de la majorité : les présidentes des commissions du Développement durable et des Lois, respectivement Barbara Pompili et Yaël Braun-Pivet, ainsi que la députée de l'Isère Cendra Motin.
Une cinquième candidature. Mercredi soir, le député du Tarn Philippe Folliot, déjà candidat à ce poste en juin dernier, a indiqué à l'AFP avoir lui aussi déposé un dossier de candidature. Ancien membre de l'UDI rallié à Emmanuel Macron avant le premier tour de l'élection présidentielle, Philippe Folliot fréquente les bancs de l'Assemblée depuis 2002. Les prétendants LREM avaient jusqu'à mercredi minuit pour se faire connaître, avant un vote interne pour les départager lundi, lors d'un séminaire de rentrée à Tours. L'ensemble des députés voteront le 12 septembre, jour de reprise, pour élire leur président, des candidatures de plusieurs bords étant alors possibles.