Malgré l’attaque au couteau qui a frappé Paris samedi soir, le chef de l'Etat n’a pas quitté le fort de Brégançon dans le Var, et n’entend pas écourter son séjour, qui doit se terminer lundi. Emmanuel Macron s’est toutefois tenu informé en temps réel de la situation durant la nuit. Il n’a pas prévu de prise de parole pour le moment, mais reste "en liaison directe" avec son cabinet de l’Elysée, précise l’entourage du chef de l’État.
"Le prix du sang". Pas de prise de parole donc, mais déjà une première réaction, via un tweet posté en fin de soirée : "La France paye une nouvelle fois le prix du sang mais ne cède pas un pouce aux ennemis de la liberté", a-t-il notamment écrit.
La France paye une nouvelle fois le prix du sang mais ne cède pas un pouce aux ennemis de la liberté (2/2).
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 12 mai 2018
Deux coups de fil à Gérard Collomb. C’est également le président qui a demandé à Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur, et à son Premier ministre, Edouard Philippe, de se rendre sur le terrain. Dans la matinée, il s’est entretenu à deux reprises avec le locataire de la place Beauvau, avant et après le Conseil d’Etat-major que celui-ci a dirigé à 10 heures.
Liaisons sécurisées. "Emmanuel Macron peut travailler comme il l’entend à Brégançon", indique-t-on. Le fort, ouvert ces dernières années au public, dispose en effet de tous les systèmes modernes de communication, dont des liaisons sécurisées installées avant le séjour présidentiel.
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