Attaque au couteau : Darmanin réclame que les autorités puissent «demander une injonction de soins»

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avec AFP / Crédit photo : LUDOVIC MARIN / AFP , modifié à

Ce dimanche, au lendemain de l'attaque au couteau qui a fait un mort et deux blessés à Paris, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin était l'invité du 20H de TF1. Face à ce drame et au profil du terroriste, il demande que les autorités puissent "demander une injonction de soins".

Gérald Darmanin a réclamé dimanche soir que les autorités "puissent demander une injonction de soins" pour une personne radicalisée suivie pour troubles psychiatriques afin de prévenir des passages à l'acte comme celui de l'assaillant du pont Bir Hakeim. Le ministre de l'Intérieur s'exprimait sur TF1 à l'issue d'une réunion à Matignon consacrée à la sécurité après cette attaque au couteau samedi soir qui a coûté la vie à un touriste germano-philippin et blessé un Britannique et un Français .

"Une réponse pénale extrêmement ferme"

L'assaillant "est adhérent à l'islam radical et il est malade psychiatrique. Il avait arrêté les soins à la demande de certains médecins", a rappelé Gérald Darmanin. "Ce qu'il faut sans doute changer, on l'a vu autour de la Première ministre, Elisabeth Borne , c'est que le pouvoir public, les préfets, les policiers puissent demander, exiger une injonction de soins, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui", a-t-il poursuivi.

Soulignant que les "policiers n'étaient pas des médecins", il a fait valoir qu'ils avaient "à gérer des personnes aux troubles psychotiques et adhérant à l'islam radical". Le ministre a insisté sur le fait que la France était "durablement sous le coup de la menace islamiste radicale". "Il faut, a-t-il dit encore, avoir une réponse pénale extrêmement ferme".