Le président François Hollande a lancé samedi un appel à la "cohésion" et à "l'unité" nationale, lors d'une réunion ministérielle convoquée à l'Elysée à la suite de l'attentat meurtrier de Nice, a indiqué le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.
"Rappeler la nécessité de la cohésion d'un pays comme la France". "Ce qui s'est passé est un drame horrible, un acte inqualifiable, et le président de la République a rappelé que dans ces moments, quelles que soient les discussions qui peuvent avoir lieu, ce qu'il veut c'est rappeler la nécessité de la cohésion d'un pays comme la France", a déclaré Le Foll. "L'idée qu'il se fait de la France, c'est que ça doit rester un grand pays du vivre ensemble, l'idée qu'il se fait de la France, c'est un pays qui respecte ses valeurs et ses principes et ses valeurs républicaines", a-t-il poursuivi. Le chef de l'Etat, a-t-il précisé, a introduit et conclu la réunion sur ce thème.
La droite est montée au front. "Nous sommes dans un moment, on l'a vu, où il y a des tentations de diviser un pays", face "à ce risque, il faut rappeler l'unité et la cohésion et la cohérence de ce pays autour des valeurs qui sont les siennes", a poursuivi le porte-parole en citant François Hollande. Samedi matin, Stéphane Le Foll avait dénoncé un "manque total de responsabilité" de la part de plusieurs figures de l'opposition pour leurs critiques de l'action publique après l'attentat qui à fait 84 morts jeudi à Nice. Alain Juppé, candidat à la primaire de droite pour 2017, a ainsi estimé vendredi que "si tous les moyens avaient été pris, le drame n'aurait pas eu lieu". "Bien sûr qu'il faut faire plus, qu'il faut faire mieux. D'abord en ce qui concerne nos services de renseignement" selon le maire de Bordeaux. Le député (LR) Henri Guaino a pour sa part estimé qu'un militaire équipé d'un lance-roquette aurait "arrêté le camion".