François Hollande a réagi vendredi, depuis Bruxelles, à l'attaque commise contre une usine de l'Isère, qui a fait un mort. "L'attaque est de nature terroriste, dès lors qu'il a été retrouvé un cadavre décapité avec des inscriptions", a déclaré le chef de l'Etat. "L'individu suspecté d'avoir commis cet attentat a été arrêté et identifié", a-t-il également indiqué.
"Toutes les dispositions sont prises". "Des moyens de gendarmerie considérables ont été déployés dans la région. Les sites Seveso ont été protégés encore davantage et toutes les dispositions sont prises pour éviter tout drame supplémentaire", a ajouté François Hollande. "L'enquête est en cours, elle a été confiée au parquet antiterroriste".
L'émotion, "pas la seule réponse". "Dans ces moments, il faut avoir d'abord une expression de solidarité à l'égard de la victime", a également déclaré François Hollande. "Chacun se souvient de ce qui s'est produit dans notre pays, et pas seulement dans notre pays. Donc il y a une émotion, mais elle ne peut pas être la seule réponse", a poursuivi le président de la République, appelant à "l'action, la prévention, la dissuasion". Aux alentours du lieu de l'attentat, les enfants ont été confinés dans les écoles en attendant que les parents passent les récupérer.
François Hollande a aussi appelé à lutter contre des "suspicions qui seraient intolérables", souhaitant "établir la vérité et éradiquer les groupes ou les individus qui sont responsables de tels actes".
A l'issue de sa déclaration, François Hollande devait quitter le Conseil européen de Bruxelles pour tenir un "conseil restreint" à 15h30 à l'Elysée.
>> Europe 1 a pu joindre en exclusivité la compagne de Yassin Salhi, l'homme interpellé vendredi :
Attentat en Isère : la compagne du suspect...par Europe1fr