Le dernier délai est fixé au 31 décembre, c’est-à-dire samedi. Après, ce sera trop tard pour vous inscrire sur les listes électorales. Grosse affluence depuis quelques jours, donc, dans les mairies de Grenoble, de Lyon ou encore de Paris. Europe 1 s’est rendue dans celle du 11ème arrondissement
"C’est important pour l’année prochaine". Un seul guichet, quinze personnes derrière. Dès 10 heures du matin, la salle d’inscription est pleine à craquer. Au fond de la pièce, tout au bout de la queue, il y a Sébastien et Anthony. Ils n’ont pas voté depuis 1995, ça ne les intéressait pas. Mais cette année, ils sont décidés. Ils ont même mis une alarme sur leur téléphone pour ne pas oublier de s’inscrire !
"On y pense on y pense… mais c’est au dernier moment qu’on se dit que là, il faut y aller, sinon ce sera trop tard ! C’est important pour l’année prochaine", confie le premier. "Je souhaite voter cette fois-ci car je pense que l’époque est grave. Et je ne veux pas que certaines personnes soient élues", appuie le second.
"C’est un travail énorme". Et ils ne sont pas les seuls à s’y prendre au dernier moment : le gros des inscriptions sur les listes électorales se fait les deux dernières semaines de décembre. Et ça donne beaucoup de travail à Samuel Surdais et son équipe : "on travaille 10 à 12 heures par jour, six jours sur sept, depuis plus d’un mois. Les horaires d’ouvertures sont celles, classiques, de la mairie, mais on continue à travailler après, le soir, pour traiter les demandes internet, pour classer les dossiers. C’est un travail énorme."
La mairie du onzième attend 4.000 inscriptions cette semaine, dont une grosse partie entre jeudi et samedi.